Présélection – Pei Cobb Freed & Partners – Concours de la Tour Casablanca Finance City
L’equipe a consulté Jean-Louis Cohen, pour réinterpréter l’architecture moderne de Casablanca en référence au laboratoire du XXIème siècle que fut la métropole. Comme pour la tour qu’il a édifiée à Boston, le concept s’attardera sur « comment toucher le sol plutôt que le ciel ». Devant être la première construite sur le site de l’ancien aéroport d’Anfa, la tour est emblématique et devra rayonner sur le futur quartier. Comment ? En continuant la démarche de laboratoire que Casablanca a connue et en la focalisant sur la « sustainability ». Des lignes horizontales en façade pour reprendre l’architecture paquebot du « 17 étages », un rez-de-chaussée piéton, des jardins dans les atriums, et le tour est joué ! Mais comme il fallait marquer l’empreinte du cabinet, l’aspect spirale en séquence donne l’impression d’un parcours escaladant la façade. La tour est rectangle sur toute la hauteur et composée d’une alternance de bandes de verre et GFRC (Glass Fiber Reinforced Concrete – Béton armé fibre de verre) offrant ainsi de l’ombre, avec les écoinçons détournés. La Tour est ainsi emballée par des rubans continus qui remontent de la base à la couronne.
Cette écriture esthétique est très typée « Casablanca » et constitue une image qui a du sens puisqu’elle rend hommage au site et à l’histoire du patrimoine construit. Hormis le noyau central qui abrite les services, le bâtiment respire par son mur rideau et agit également comme « poumons » par lequel l’air frais est fourni à chaque étage de bureaux. L’intérêt de ce concept, est qu’il offre la possibilité de programmer à l’intérieur de la tour des étages avec des escaliers en interne, donnant sur l’atrium végétalisé. L’espace conférence est réparti sur deux niveaux de la mezzanine, avec des salles de réunion et une terrasse donnant sur le lobby.
Pei Cobb Freed & Partners ont dessiné une tour unique pour Casablanca, comme une dédicace de la part de cet immense artiste.
SZ