L’Académie des Arts Traditionnels offre un avenir au passé
L’Académie des Arts Traditionnels (AAT), inaugurée en octobre 2012, est un établissement de formation de cadres supérieurs dans le domaine des arts traditionnels. Elle relève de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca. Elle a organisé en mai 2013 un colloque international ayant pour thème «Les tracés de l’arabesque géométrique»..
L’AAT, à travers la transmission du savoir-faire séculaire par les grands maîtres, entend former une nouvelle génération de cadres artisans ayant les compétences requises pour la pérennisation et la préservation du patrimoine national dans les différents domaines d’arts traditionnels.
Egalement, l’AAT est un espace de recherche, expertise, archivage, sauvegarde et exploration des différents métiers et pratiques d’arts traditionnels à travers le territoire national.
Pour l’année 2012/2013, l’admission à l’AAT s’est faite sur concours ouvert aux titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technique ayant un diplôme de technicien spécialisé (BAC +2) . Le nombre d’étudiants pour cette promotion à été de 115 étudiants dont 31 filles. Ces derniers poursuivront des études d’une durée de 3 ans.
A l’issue de leur formation, les lauréats peuvent opter pour différentes carrières telles que :
Grands Maâlems artisans ; Entrepreneurs dans le domaine de l’artisanat ; Concepteurs designers ; Chercheurs dans les domaines liés à l’Artisanat ; Restaurateurs de patrimoine ; Enseignants d’arts traditionnels de haut niveau…

Le tissage traditionnel du tapis devra être accompagné par le marketing nécessaire pour faire connaitre son histoire
et le faire apprécier à sa juste valeur.
« L’Académie des Arts Traditionnels relevant de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca, à organisé les 22 , 23 et 24 Mai 2013 un Colloque international ayant pour thème « Les tracés de l’arabesque géométrique » .
Le tracé représente l’esprit de l’art géométrique qui est au cœur de l’art arabesque caractérisé par une esthétique unique et des règles précises de construction.
L’art géométrique marocain « Tastir » a longtemps fasciné des chercheurs notamment occidentaux et n’a pas encore révélé tous ses secrets. Aujourd’hui, de nombreux scientifiques et artistes se passionnent pour cette thématique de recherche notamment depuis la découverte de connections étonnantes entre art géométrique islamique et mathématiques très récentes.
Ce colloque a réuni d’éminents chercheurs et universitaires, mathématiciens et cristallographes, architectes et artistes, grands maîtres artisans et jeunes doctorants autour de ce nouveau champ d’investigation afin de faire le point sur les dernières connaissances en la matière.
Cette importante manifestation donnera certainement une impulsion pour une véritable relecture scientifique de nos arts traditionnels. »
Bouchra El Fares