AM N°1 Tourisme de ville

Architecture du Maroc

Architecture du Maroc est née à l’initiative de deux architectes qui en ont longuement mûri l’idée avant de décider de l’installer dans le paysage médiatique marocain et de s’y consacrer à temps plein.

AM se fixe comme objectif la qualité, au niveau du fond parce que la réflexion sur le paysage urbain est à peine ébauchée, au niveau de la forme puisqu’elle investit des questions d’ordre visuel portant sur l’art, l’architecture et l’environnement.

Si l’histoire de l’architecture contemporaine demeure son propos, elle ne manquera pas d’évoquer celle qui est associée à la mémoire collective. Si la ville est son champ d’investigation, elle ne perd pas de vue le fait que la campagne en est bien l’espace d’origine et le foyer nourricier. Mais, au-delà des géographies et de l’histoire, elle quête toute trace de rigueur. de poésie, d’équilibre, d’émotion, de talent. prétexte fabuleux pour l’écriture enthousiaste et l’exaltation du beau.

AM pourrait devenir plus qu’un support de communication; ce serait une plate-forme d’échange contemporaine, espace interdisciplinaire qui susciterait réflexions et débats dans les domaines créatifs mais aussi universitaires.

AM a un credo, la sincérité, le professionnalisme et le talent.

Elle cherche avant tout à valoriser les compétences d’hier et d’aujourd’hui et s’interdit toute forme de folklore et de préjugés Sa finalité est celle d’informer ses lecteurs d’ici et d’ailleurs et de faire découvrir des talents marocains qui s’engagent franchement dans le troisième millénaire. Mais sortir des modèles stéréotypés est difficile. et AM tient ici à remercier toutes les personnes qui ont cru en cette aventure et qui l’ont accompagnée, soutenue et financée dès le numéro 1.

Pour cette édition, AM a choisi de développer des réﬂexions autour du tourisme de ville. Elle affiche la volonté manifeste d’écarter les poncifs se rapportant au soleil et à la mer. Le tourisme urbain ou culturel. indissociable des lieux d’exposition, permet aussi de se pencher sur les restaurations possibles des vieux hôtels menacés de destruction et sur les reconversions des maisons des médinas. Des espaces exceptionnels ont été découverts comme le musée du patrimoine Amazigh à Agadir, le casino de Tanger. Dar Bellarej, Dar Mrini… mais aussi des métiers d’art hors du commun comme le vieux tissage des djellabas de Bzou, ou ceux très créatifs et modernes de l’architecte Soumiya Jalal Mikou.

Selma Zerhouni

Sommaire

DÉBAT

La voie du silence par Abderrahim Sijelmassi

Reconversion urbaine par Selma Zerhouni

Tourisme de ville par Ahmed Amine Bouceffa

Hotel Lincoln par Marwan Seddik

Tribune libre par Omar Farkhani, Philippe Délis

Agadir, patrimoine ? par Khaddouj Zerhouni

Les pyramides de Kacimi par Selma Zerhouni

ARCHITECTURE

Karim. Bennis – La Borne détournée par Geneviève Nouhaud